Moi
Arya Coleman acteur de ma propre vie à seulement
26 ans , je suis née à
ville et je suis de nationalité
Américaine. J'ai pour pouvoirs
la téléportation, le fait de guider les âmes vers l'endroit où elle son supposées aller et l'incapacité de mourir (forcément, on ne meurt pas deux fois) je suis un(e)
Faucheuse d'âmes, je suis
neutre et j'ai
arme pour arme. J'ai pour occupation
de faucher des âmes pour l'Ange de la Mort et d'être assistante au Bay Mirror et je suis
hétérosexuelle. On me confond souvent avec
Emma Stone.
Caractère
Décrivez nous en 6 lignes (84 mots) minimum le caractère de votre personnage, ses qualités, ses défauts, comment il se comporte en général...
Histoire
Tout le monde meurt un jour. Voilà la seule réalité que chaque être humain peut considérer comme certaine. Le problème, c’est qu’on ne sait jamais avec une parfaite certitude quand exactement interviendra ce moment, le moment qui mettra un point final à une existence humaine. Tout le monde, sauf moi. Arya Coleman est mon nom, récolter les âmes, ma profession. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Il fut un temps, pas si lointain, où moi aussi j’étais humaine.
A l’époque, je portais le nom de Clarke. Je suis venue au monde au sein d’une famille on ne peut plus ordinaire, à Chicago. Mes parents, Henry et Joy, se sont rencontrés au lycée, en dernière année. Ils étaient jeunes, beaux et avaient la vie devant eux. Leur insouciance leur joua cependant quelques tours puisque ma mère tomba enceinte avant même d’atteindre l’âge de dix-huit ans. D’un coup, d’un seul, le concept d’avenir prit une toute autre tournure, une tournure à laquelle elle ne s’était pas réellement attendue. Ses parents n’apprécièrent guère la nouvelle et menacèrent de la renier si elle devait avoir cet enfant seule. Par chance, le père eut un comportement digne et prit le parti d’assumer ses responsabilités. Tous deux durent interrompre leurs études et quelques mois plus tard, Joy accoucha d’un charmant petit garçon prénommé Anton. Leur mariage suivit de près. J’ignore si ces circonstances l’ont particulièrement aigrie, mais Joy n’a jamais très bien porté son prénom, du moins, pas du temps où je l’ai connue.
Je suis née deux ans après mon frère, et je suis venue compléter ce charmant petit tableau familial. Je l’avoue, je n’ai pas été une enfant facile. J’avais mon petit caractère, je pouvais me montrer plutôt capricieuse, et je suivais mon frère partout et sans arrêt, et même lorsque celui-ci n’était pas vraiment d’accord. Je me bagarrais, j’étais souvent insolente et surtout, j’étais abonnée à l’école buissonnière.
A l’adolescence, rien n’avait changé. On peut même dire que c’était devenu bien pire : si auparavant je restais tout de même sensible à l’autorité, dès mon entrée au collège, je ne le fus plus du tout. Mes parents, ainsi que mes professeurs, se désespéraient de me voir gâcher mes capacités pour le simple plaisir de les défier, et parce que j’estimais que tout ce qu’on pouvait nous apprendre à l’école ne servait à rien. Oui, vous pouvez le dire, j’étais un véritable imbécile, et j’aurais volontiers mérité mon lot de claques, bien que je ne sois pas certaine que cela aurait servi à grand chose. Si je pouvais retourner en arrière, je ferais tout différemment, c’est certain. Mais je ne le peux pas malheureusement.
J’aurais au moins évité de terminer comme ma mère : enceinte trop jeune et obligée de me marier avec le père de l’enfant. J’eus au moins la possibilité de conserver un semblant de liberté, pour ce que ça m’a servi. J’étais cynique, j’étais désagréable et j’avais la sensation qu’il était inutile de faire des efforts pour réussir puisque, de toute manière, tout le monde se fait avoir un jour. Aussi, après le lycée, j’ai tout simplement refusé d’aller à l’université. Espérant me faire réagir, ma mère me mit à la porte. Je n’étais pas assez idiote pour tomber dans l’illégalité, et je me contentais de petits boulots, des missions d’intérim, des tâches de bureau répétitives et sans le moindre intérêt. Quant à mes relations amoureuses, ce ne fut guère mieux, du moins, jusqu’au jour où je tombai réellement amoureuse, au point d’accepter de me fiancer. Malheureusement, des fiançailles qui ne se seront jamais concrétisées.
Ce fut sans aucun doute le point le plus intéressant de mon existence, car il faut bien avouer que même ma mort fut plutôt banale. J’avais cette mauvaise habitude de téléphoner en conduisant. Or le 15 mai 2012, John Dicker, chauffeur-routier, s’endormit sur la route après avoir un peu trop bu. Occupée à téléphoner, je ne vis pas le stop qui aurait pu éviter une telle tragédie. L’impact me tua sur le coup.
J’avais toujours été rationnelle et je n’avais jamais imaginé qu’il puisse exister des choses telles que les sorciers, les êtres de lumière ou encore les démons. Je découvris également l’existence de l’Ange de la Mort, qui pour une obscure raison sembla trouver que j’avais le potentiel pour être recrutée en tant que faucheuse. Mon rôle ? Récolter les âmes des morts. Bien évidemment, personne ne me laissa le choix. Je me vis donc affublée tous les matins d’une liste où étaient inscrits les noms des âmes que je devais recueillir, avec l’heure et le lieu de la mort bien entendu. Plutôt cool me direz vous ? Et bien, pas tant que ça en réalité. J’avais espéré quelques super pouvoirs, malheureusement le seul que j’avais, en dehors de voir les âmes des morts, était celui de ne pas mourir. Mais morte, je l’étais déjà. En revanche, celui de me téléporter où bon me semblait était plutôt sympathique, en particulier lorsque j’étais confrontée à deux morts à deux endroits opposés de la ville à peu de temps d’intervalle. J’étais de nouveau incarnée, mais je ne pouvais plus voir les proches qui m’entouraient lorsque j’étais en vie. Je fus affectée en Californie, avec un nouveau nom en prime. Vous ai-je dit que nous n’étions pas payé pour notre travail ? Non, il a fallu que je trouve un véritable emploi, un appartement, et le tout avec des factures à payer. Mais heureusement, parfois, le mort réserve un petit cadeau, comme les clefs d’une sublime Cadillac appartement à un riche homme d’affaire dont j’ai pu faucher l’âme.
Il ne faut pas croire que j’ai bien vécu la situation. Dans les premiers temps, j’ai refusé d’effectuer mon travail. Je me sentais horriblement mal, et coupable. Il m’a fallu du temps avant de comprendre que ces morts n’arrivaient pas par ma faute, et que mon travail était nécessaire. Le monde des vivants ne pouvait être encombré des âmes des morts. J’appris aussi ce que ce travail pouvait avoir d’ingrat : il me contraint à demeurer détachée, à faire partie du décor pour ne pas attirer l’attention. Et puis, tout le monde nous blâme alors qu’au fond, nous ne sommes pas responsables de la mort. Et malheureusement, à San Francisco, des morts il y en a. La bataille du bien contre le mal fait rage et il est parfois difficile de conserver une stricte neutralité.